flamingo33.com

Après avoir visité le plateau des Bolaven à moto, nous aspirons à un peu de farniente avant de passer au Cambodge.
SI-PHAN-DON signifie 4000 îles. SI=quatre PHAN =mille et DON=île

 

Nous choisissons l’île de Don Khong, car des Français nous l’avaient conseillée et nous avions une bonne adresse d’hôtel avec piscine :
Mékong Inn    –    www.gomekonginn.com
Hotel tenu par un couple de Laotiens vivant 6 mois par an au Canada. Ils parlent Anglais et Français et nous reçoivent avec beaucoup d’attention. L’hôtel est idéalement situé au bord du Mékong et il y a très peu de touristes et de voitures sur l’île.

Apres midi autour de la piscine, le plouf est bienvenu..  dès le lendemain matin nous louons des vélos pour faire le tour de l’île – environ 45 km. L’île est peu développée, elle vit de l’agriculture et de la pêche et les gens nous saluent par des ‘’sabaidee’’. Nous croisons des motos qui transportent sur leur porte bagages 2 ou 3 cochons les pattes en l’air et des camions qui transportent des buffles.

4 heures plus tard, l’état des routes (terre, sable et nids de poule), la taille du vélo qui n’a pas de vitesses et la chaleur nous ramènent inévitablement à la piscine, plouf. Ouf !

Le lendemain, le 31 décembre,  nous prenons une pirogue à moteur pour découvrir deux autre îles : Don Det et Don Khone. Balade très agréable au milieu des ilots. Après une heure et demie de navigation, nous débarquons à Don Khone où a lieu une compétition de pirogues.

Le retour à contre-courant est un peu plus long – 2h30- et nous sommes heureux de revenir sur notre île tranquille.

Nos hôtes, Monsieur et Madame BO nous ont préparé un repas de réveillon spécialement pour les 4 étrangers de l’hôtel (un couple d’Allemands et nous deux). La famille dont une partie vit en France et le personnel mangent à une autre table. Très bonne ambiance avec de la musique des 70’s.

Nous sympathisons bien avec nos hôtes,  ils nous parlent à demi-mots de la période délicate qui les a obligé à s’exiler en France et au Canada.
Départ le 2 janvier pour Angkor au Cambodge, c’est Monsieur et Madame BO qui nous conduisent à la frontière dans leur voiture toute neuve non encore immatriculée.
Dès 8h30, une heure avant l’arrivée des autobus de touristes, nous passons seuls et facilement cette frontière tant redoutée à cause des bakchich réclamés par les douaniers.
Sortie du Laos : il nous faut le tampon et la douanière veut deux dollars par personne. On lui dit qu’on a juste les 30 $ du visa et elle nous tamponne gentiment le passeport en nous faisant bien remarquer qu’elle nous accorde une faveur exceptionnelle.
Entrée au Cambodge : la douanière du bureau de la quarantaine veut nous faire remplir des papiers et nous prendre la température. On refuse poliment mais on nous indique que sans le contrôle nous n’auront pas de visa. On joue de nouveau les fauchés et on réussit à passer le contrôle gratuitement. Flo 36.3 et Mig 36.4 c’est OK.
Etape suivante : le fameux visa , le douanier nous la joue sévère et il veut 5 dollars par personne en plus des 30 $ officiels.
Après une courte négociation, je lui donne 30. 000 kips laotiens ce qui correspond à 4 dollars au leu des 10 réclamés.
Petite satisfaction, nous avons économisé une quinzaine de dollars et résisté à cette corruption organisée.

Lakone LAOS !      Au revoir en laotien

Suor Sdei !   Bienvenue au Cambodge ,

 

Carte interactive de notre périple  

=*=