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Notre périple nous a conduit de :

• ARGENTINE : Buenos Aires – Péninsule de Valdès – El BOLSON – Barriloche – Esquel –
  el Calafate (Perito Moreno) – el Chalten – Los Antiguos
• CHILI : Chile Chico – Puerto Ibanez – Cohayque – Puerto Aysen –
  Puerto Chacabuco – Quellon – Castro – Valdivia – Pucon – Neltume – Santiago –
  Valparaiso – Santiago – Calama – San Pedro de Atacama
• BOLIVIE : Sud LIPEZ – Salar de UYUNI – Uyuni – Potosi – Tupiza
• ARGENTINE : SALTA – Cafayate – Buenos Aires
• URUGUAY : COLONIA  de Sacramento
• ARGENTINE : Buenos Aires

notre périple

……     environ 15000 km en deux mois et 7 jours
dont 4350 km en avion : Buenos Aires à Trelew   –   Bariloche à El Calafate   –   Santiago du Chili à Calama
650 km de bateau : Chile Chico à Puerto Ing Ibanez – Puerto Chacabuco (Aysen) à Quellon  – Ancud à Puerto Montt – Buenos Aires à Colonia de Sacramento
110 km en vélo, 840 km de jeep 4×4 et le reste en bus
non comptabilisés : les km parcourus à pied à visiter les 26 étapes de notre périple.
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Buenos Aires : Arrivés dimanche à 14 heures chez Patricia , la chaleur est étouffante.
Partis la veille à 14 hrs en bus de Cafayate, cela fait 24 heures de voyage. Après un thé et une bonne douche , nous organisons les 3 jours qu’il reste avant notre départ mercredi soir pour la France.
On pense à traverser le Rio de la Plata -large de 50 km- qui nous sépare de Colonia de Sacramento en Urugay, ancienne colonie portugaise. Trop fatigués, nous déciderons demain matin.

Lundi matin

Après une nuit étouffante ou les moustiques ne nous lachent pas, heureusement le ventilateur à fond permet d’éloigner les plus faibles. Pour les bruits de la rue, rien à faire, les geulards geulent et les chiens hurlent.
Nous voici debout et prêts à embarquer sur le ferry. La soif de découverte est toujours là !
attente du bus …. taxi … attente …
On passe la douane et nous voilà sur le pont d’un gros ferry.

En s’éloignant, nous découvrons le port de Buenos Aires et son hôtel des immigrants.
Je  – Florence SICOULY Gil –   pense à l’arrivée de mon arrière grand père Martin-Paul SICOULY né en 1845 et arrivé à Buenos Aires en 1875  à l’age de 30 ans. Il aura 3 enfants dont mon grand père Henri né en 1880.
En 1884,  Henri revient en France et il aura 3 enfants dont mon père JEAN en 1916.
Marina SICOULY Rey , ma cousine qui habite à el BOLSON – Rio Negro,  est l’arrière petite fille de Charles Eugène SICOULY né en 1864. Charles Eugène est  arrivé à Buenos Aires en 1889  à l’age de 25 ans.

Martin-Paul SICOULY est le fils de Francois Xavier SICOULY , 7° enfant de Felix SICOULY
Charles Eugène SICOULY  est le petit-fils de Michel SICOULY , 2° enfant de Felix SICOULY

Felix SICOULY, né à Naples en Italie en 1770, est notre ascendant commun.
Il émigra en France et eu 7 enfants.
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j’imagine en quittant le port et son hôtel des immigrants, quel fut le voyage des premiers Sicouly arrivés sur cette terre d’espoir. Ils arrivaient fatigués, peut être malades du long voyage en bateau, les malles remplies de leurs effets et de souvenirs de leur famille laissée en Europe. O combien différent était leur voyage, eux quittaient la misère avec l’espoir d’une vie meilleure. Ils devaient se battre pour faire leur place sur cette nouvelle « terre d’accueil ».

Chaque famille argentine a un ancêtre qui vient d’Italie, de France, d’Espagne … qui le lie à l’Europe. Certains argentins viendront en Europe, visiter la terre de leurs ancêtres.

Nous sommes riche de ces mélanges et Buenos Aires cultive cette nostalgie du passé qui est son histoire.

Quelques heures avant de prendre l’avion, nous décidons d’aller visiter l’hôtel des immigrants, dans le quartier du port bien entendu. Pas de chance, il est fermé au public car en cours de rénovation. Mais quelques employées sont présents, et une d’entre elles nous propose de faire quelques recherches sur sa base de données informatisée. La base n’est pas complète car les archives ont brûlé partiellement. Nous retrouvons toutefois la trace de Charles Eugène SICOULY l’arrière grand père de Marina. Nous repartons tout émus avec le certificat d’arrivée de cet ancêtre.

Marina et Marcelo, merci mille fois pour votre accueil et nous vous attendons en France, vous et vos enfants.

PS : merci aussi à Patricia pour son accueil à Buenos Aires.