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Bénin : Parc de la PENDJARI – vidéo

Nati 5h30, il fait encore nuit et frais, nous partons avec Bernard chauffeur et guide catégorie A. C’est part en 4×4 pajero, sans compteur ni turbo ; dans les côtes c‘est laborieux. Nous roulons deux heures jusqu’à l’entrée du parc. Comme dab, pas de monnaie, ils démarrent la journée sans fonds de caisse.
On se dirige vers l’hôtel Pendjari, au nord du parc. Il n’y a aucun habitant, les villages ont été déplacés pour favoriser la reproduction des animaux et éviter le braconnage.

 

Près de la mare Bali, on voit les premiers crocodiles, singes patas et beaucoup d’oiseaux.
Puis des Cobes de Bufon sorte de biche, Cobe de Fassa, antilopes cheval, Bubales.
Le chauffeur est attentif aux traces de lions et d’éléphants sur la piste. Trois paires d’yeux traquent le lion et l’éléphant. On réussit à apercevoir une lionne seule en train de chasser. On constate le passage des éléphants aux arbres couchés. Arrivée à l’hôtel ou plutôt campement style militaire, petit repas et petite sieste. Chaleur de plomb, les animaux sont aussi au repos (sauf les éléphants, qui mangent toute la journée)
16h nous repartons vers les points d’eau stratégiques où les animaux vont venir s’abreuver. On passe à 40 m d’un jeune éléphant male qui en nous voyant nous charge et s’arrête à moins de 20 m. Bernard ne dit rien et ne bouge pas, l’éléphant nous charge une seconde fois et s’arrête à moins de 10 m !!! grosse frayeur, Bernard a accéléré sur quelques mètres et on s’éloigne. Il nous explique que l’éléphant charge 2 fois pour prévenir et la 3° est la bonne.

La charge de l’éléphant

 

Nous voyons de oiseaux : ronier d’abyssinie, merle métallica, … et puis Bernard avec son œil affûté repère une lionne dans son rétro. Nous reculons lentement et prenons quelques photos. Nous voyons ensuite des troupeaux de buffles, de babouins traversant la piste devant nous, puis un gros troupeau d’éléphants. On s’arrête pour les observer, et à l’évidence on les dérange car l’un d’entre eux assez jeune nous charge, dans un nuage de poussière. Quel frondeur ! quelle trouille ! antilopes , vautours, coucher de soleil … la totale.

Retour au campement, nous sommes une bonne vingtaine de touristes et l’ambiance est très bonne.
… 6h15 petit déj sous la grande paillote, nous entendons les rugissements d’un lion tout proche, on entend également les éléphants barrir. Ambiance surréaliste, car il n’y a pas de clôture ni autour du campement ni autour du parc d’ailleurs. On se regarde tous et essayons de ne pas trembler en trempant la tartine.
7h00 le jour se lève, nous repartons en 4×4 et à peine 300 m du campement, un hippopotame traverse la piste devant nous. C’est énorme et il se déplace très vite. Nous voyons moins d’animaux que la veille au soir, mais avons la chance de revoir deux lions, et encore éléphants, buffles, cobes et singes patas.

Sur le retour, nous traversons des villages de riverains du parc, de nomades peuls, des champs de coton. Habitat très simple, pas d’eau courante ni  électricité.
Pour déjeuner, nous faisons une halte à la cascade TANANGOU, un oasis de fraicheur où on se baigne.

On aurait aussi pu découvrir le parc en démarrant de Tanguiéta, car il y a des hôtels dans cette petite ville.C’est là qu’habite Bernard notre guide.