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Togo : Sokodé – ATAKPAME

Départ pour Sokodé en taxi brousse avec Steve le Canadien. Sokodé est une jolie petite ville avec un marché très animé.
Mauvaise nuit dans un mauvais hôtel. Nous changeons d’hôtel le lendemain
Ballade dans le marché et le soir nous prenons un pot dans un petit maquis : « maquis Maman Gentil » on est installés à une table dans la cour de la famille où les petits galopent et où la mère âgée est assis par terre, les seins nus. Très bonne musique de reaggae et bossa nova, sous un manguier. ça plane pour nous…

En revenant, nous passons devant un grand bus blanc qui est en train de se faire changer les plaquettes de frein. Le propriétaire du bus est Togolais, habite à Saint Médard à 800 mètres de chez nous et travaille pour les bus de Bordeaux métropole !!! il vient de monter son affaire au Togo.

Le lendemain 7h30 c’est lui qui nous conduit jusqu’à ATAKPAME. Voyage confortable et bonne musique.

Atakpamé  et le village de Madeleine et Jean Claude

Vers 11h arrivée à l’hôtel le relais des plateaux où des anglais nous conseillent le petit resto « chez Georges ». Nous y allons à travers champs, accompagnés par un agriculteur qui nous offre un chou pour que Georges nous le cuisine !?? Tacos et Foufou sauce cacahuète. On y fait la connaissance de Madeleine et Jean Claude un couple de Français qui font de l’humanitaire depuis des années au Togo. Leur asso finance pour 6500 €  la construction de plusieurs salles de classe en dur dans un petit village à 6 km d’Atakpamé. Ils nous invitent à venir voir les travaux dans l’après-midi. Ils sont en 4×4 et nous à deux sur un zem. La piste est défoncée et nous mangeons la poussière.

Pendant la saison des pluies, les enfants ne vont pas à l’école, car les toits en paille ne sont pas étanches. Le nouveau bâtiment en dur permettra d’abriter 3 salles de classe soit 200 élèves environ. Jean Claude fait une réunion technique car l’inauguration aura lieu dans 3 semaines. Georges le restaurateur est l’intermédiaire entre l’asso et le village.

Notre hôtel a apprivoisé la télévision sauvage en la mettant en cage.