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Retour au Bénin : la frontière et Grand Popo

Nous quittons l’hôtel Safari au Togo, à pied et rejoignons le bord de la voie. En moins de 5 minutes, un taxi correct (voiture récente -10 ans seulement-  et non bondée). Nous étions 4 seulement au lieu de huit. Chance! il va à Cotonou et donc nous n’aurons pas à changer de véhicule à la frontière.
Arrivés à la frontière, en toute confiance nous descendons passeport à la main pour les formalités. Pas de souci avec les douaniers mais voilà 20 minutes que nous avons perdu de vue la voiture, le chauffeur et nos bagages restés dans le coffre !  On s’est peut être un peu trop relâché. Heureusement notre chauffeur est honnête et réapparaît.
Il nous dépose demi-heure plus tard à Grand Popo, petit village de pêcheurs devenu aussi une station balnéaire prisée des Cotonois.
Grand Popo est un ancien comptoir portugais .
Nous n’avons pas de mal à trouver un petit hôtel en bord de plage. Comme dab, il y a très peu de touristes.

La pêche à Grand Popo
Les pêcheurs pratiquent une pêche traditionnelle à la main. Une pirogue dépose les filets le matin, puis sur la plage ils sont une soixantaine à remonter lentement les filets. Cela prend des heures et des heures pour une quantité assez maigre de poisson.
C’est un beau spectacle à ne pas manquer de voir ce travail d’équipe rythmé par les chants et le gongoneur.

Village de HEVE
Avec un guide, nous partons visiter en pirogue la mangrove et le petit village d’Hévé, très traditionnel. Le vaudou y est très présent, nombreux fétiches et couvents.

Village d’ AVLO  
Le lendemain, nous partons à pied pour le village d’ Avlo à 12 km de Grand Popo en longeant la côte. Nous sommes partis un peu tard et vers 11 heures la chaleur est de plomb. Nous faisons quelques pauses dans les paillotes des pêcheurs.
Arrivés à Avlo, Damien le gardien de la paillote d’EcoBénin nous propose de nous guider dans le village. C’est la coutume et ça leur permet de se faire un peu d’argent.
Le village est très simple et nous allons à l’épicerie  Chez Martine. Nous prenons des sucreries, sauf Damien qui prend un sodabi (45 à 55 °) .
Flo qui a l’estomac dérangé en profite pour s’éclipser aux toilettes. En fait,  il s’agit d’un tas de sable et d’un seau d’eau et pas de mode d’emploi !!!! imaginez la suite !!!
Pendant ce temps Mig discute d’Einstein avec un prof de maths ! cocasse, chacun ses préoccupations.
On commande un plat qui nous sera livré sur la plage distante de 500 mètres.

Le repas nous est livré par la fille de Martine et nous nous amusons à essayer comme elle de porter le plateau sur la tête.
Pas évident.

Les Canadiens, Louise et Amédée – la villa KARO
Nous rencontrons un groupe de Québécois volontaires qui financent et construisent de leurs propres mains une salle informatique pour le collège privé de Grand Popo.
Nous assistons avec eux à un joli spectacle de musique et danses traditionnelles.

Au Lions, chez Gildas le rasta nous faisons la connaissance de Louise, une infirmière Québécoise qui est venu travailler bénévolement pendant u mois dans un centre de santé sur un village lacustre très pauvre de Ganvié.

La villa KARO est un centre culturel Finlandais – Béninois qui organise une fois par mois un spectacle musique-danse-théâtre et nous avons la chance d’y assister.
Une troupe de renommée internationale assure un spectacle de très bonne qualité et les spectateurs participent à l’ambiance bon enfant.