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Jour 7 : Dimanche, journée de récupération comme dans la génèse.
Les muscles des jambes sont saturés, même monter deux étages me coûte !!!
le matin, grosse lessive qui va sécher  au soleil et petite marche pour dégourdir les jambes.
Vers 13h30 Flo arrive radieuse.  On pique nique à côté des cochons et on est quitte pour une grosse peur car ils avaient faim eux aussi. Le soir gros repas à l’hôtel. On recharge bien les accus en prévision du lendemain.

Jour 8 : Béhérobie >>> Col de Oraaté par les sources de la Nive

lundi , une autre semaine commence –  départ à 8h du mat cette fois-ci à deux.

On remonte les sources de la Nive, de Béhérobie au col de Erozate, c’est très, très beau !!! Il fait frais, les herbes sont plus hautes que les genous et humides. Si bien que l’on est trempés, mais nous sommes seuls, aucun marcheur et le chemin n’est pas très évident. On fait une ou deux fausses routes sans grande conséquence. Il faut dire que j’ai pris des photos de la carte au 25 millième à l’hôtel et que dans tous les cas, il faut remonter à gauche de la Nive. Au départ on croise à les toucher un troupeau de vaches, Flo a peur, moi je suis rodé.

vers 13h, 800 mètres plus haut, il fait chaud 30°C et le ciel est bien dégagé. Nous sommes au col de Erozaté, le paysage est très vaste. On repère une borne frontière et au bout de quelques minutes passe une voiture de berger qui nous amène à son kayolar (bergerie) proche du GR10, 3 km plus loin.
Lui et son patron ne sont pas causants, on mange à l’ombre.

Vers 15h, en pleine chaleur, on repart et auj bout de 40 minutes on perd les traces du GR10 et on s’enfonce dans les fougères. Il fait très chaud et ça devient très pentu et très glissant. On avance au GPS vers le Col de Curutche mais on aurait du contourner les crêtes d’URKULU par le versant nord. Grosse erreur qui nous coûte deux bonnes heures, de la fatigue et de grosses frayeurs. Par moments on avançait à 4 pattes en s’accrochant aux fougères.
Quel baptême de HRP pour le 1er jour de Flo !!
Passé le Col, on est sur le plat, et à l’ombre dans la forêt … que du bonheur …

18h30 on arrive au Col de Oraaté, endroit idéal pour pique-niquer mais on n’a plus d’eau.

Je vais en chercher dans un cayolar à 300 m en contrebas. Le berger qui travaille là avec sa femme et son petit, me permet de remplir 4 litres de bonne eau et me donne le feu vert pour camper à l’écart de  son troupeau. Température idéale, 20 bon degrés, pas de vent et pas de bêtes.
On plante la tente et on dîne seuls en bordure du GR10. Dans la journée on a rencontré deux bergers. Nous n’avons croisé personne d’autre, aucun marcheur…

la nature et les paysages pour nous tous seuls. Dépaysés.
On dort comme des bienheureux …

Jour 9 : Col de Oraaté   >>  Iraty  >>> LARRAU

La tente n’est même pas mouillée. On passe dire au revoir au berger qui part aujourd’hui pour Gavarnie où l’herbe est plus verte. Le transfert se fera en camion car il doit déplacer ses bêtes (les moutons et ses chiens)
Le chemin est assez mal indiqué et aux cromlechs on oublie de tourner à droite sur la HRP qui n’est pas fléchée. C’est aussi cela qui fait la difficulté de cette voie par rapport au GR10.
On finit par arriver au Chalet Pedro qui ne fait pas restau le mardi !!  On refait quand même le plein d’eau et nous voilà repartis pour Iraty. Avant d’attaquer la montée on aperçoit un petit resto : le Kayolar… salade et côtelettes d’agneau , un régal.
La chaleur est terrible – 32 à 34 degrés La montée pourtant dans les bois nous paraît très difficile. Et pourtant mon sac ne pèse plus que 12 kg – deux kg laissés à l’hôtel.
16h30 ou 17h : arrivée au Chalets d’Iraty, aucune ambiance, c’est désert. On fait du stop jusqu’à LARRAU , petit village de 192 habitants. On se pose dans une chambre d’hôtes puis ballade dans le village. A 20 heures il fait encore 29 degrés, aussi une bière pour moi, un coca pour Flo et on se couche sans dîner.

 Jour 10 : LARRAU  >> Iraty  >> Béhérobie

Vu la chaleur et la fatigue accumulée, on décide de ne pas continuer et de revenir à Béhérobie où nous avons laissé la voiture.
On rejoint en stop le col de BAGARGUI puis on refait à pied la descente jusqu’au restau le Kayolar. 2 heures de descente soit 1h30 de moins qu’hier pour la montée. On est dans les temps indiqués dans le guide HRP.
Petit repas léger à l’ombre au bord  d’un ruisseau. Le coin a aussi été repéré par quelques camping caristes.
Un refuge non gardé permet de refaire le plein d’eau. Et nous voilà repartis,  heureusement une voiture qui va à St Jean Pied de Port nous avance car il fait très chaud. Il nous dépose à 45 minutes de marche de l’hôtel. A 16 heures on plonge dans la piscine.  ouf, plouf.

Jours 11 et 12 : retour à Bordeaux via Sare et Guéthary

Retour à la civilisation …. avec ses bons côtés et ses moins bons.

Bilan : excellente expérience, je suis prêt à la recommencer dans quelques mois ou l’an prochain, pour aller plus loin. Je prendrais des cartes au 25 000 et sans doute pas la tente ni le matelas pour gagner 2 kg. le duvet oui au cas où.
avec Flo ou un copain ou tout seul.

Carte interactive 

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