flamingo33.com

Traversée des Pyrénées à pied : la carte

Carte interactive des étapes de cette randonnée commencée en 2015.
Alternant 3 chemins : GR10 en France, GR11 en Espagne et HRP plus difficile, plus sauvage et quasiment pas balisé.
Je choisis le sens Hendaye – Banyuls, de l’océan vers la mer, d’Ouest vers l’Est et donc de marcher face au soleil (dur dur pour les photos).

L’objectif est de relier l’océan Atlantique à la mer Méditerranée.

2015 : Hendaye – les Aldudes
.          les Aldudes   à   Béhérobie
.         Béhérobie  à  Iraty et Larau  (avec Flo)

2016 : Hendaye  à  Béhérobie   (avec Flo, j’avais repéré l’itinéraire en 2015 ce qui évite de se perdre)
.          Béhérobie   au   Pic du midi d’Ossau   en solo

2017 : de l’Ossau à Parzan
.          de Parzan à Vielha

2018 : de Vielha, le massif des Encantats jusqu’à Salau   (avec Francis, paysages féeriques)

2019 : de Salau en Ariège à Banyuls sur mer.
.                 En 18 jours, sans jours de pause  (les 5 premiers avec Flo)  …et …..  plouf!

En résumé :
2016 : de Hendaye au Pic du Midi d’Ossau (Caillou de Socques)….. 12 jours
2017 : Ossau à Vielha (Conangles)  … 10 jours
2018 : Conangles à Salau (Ariège)  …. 7 jours
2019 : de Salau à Banyuls sur Mer …. 18 jours continus (sans jour de repos)

Soit un total de 47 jours de marche pour environ 900 km de traversée et 50.000 m de dénivelé positif.
Soit une moyenne de 20 km par jour et 1000 m de dénivelé positif et autant de négatif car on part du niveau de l’océan et on arrive au niveau de la mer.

En conclusion : J’ai adoré la beauté sauvage des paysages Pyrénéens, la nature, les animaux que l’on croise de très près (vaches, chevaux..) ou d’un peu plus loin (marmottes, isards, loirs, gypaètes …)
J’ai aimé ne rencontrer que 3 ou 4 personnes dans la journée : un berger ou un vacher peu loquaces, un habitant et un ou deux marcheurs puis les arrivées au refuge après de nombreuses heures de marche, les repas que l’on dévore dans la bonne humeur….  qqs fois aussi on se barbe en écoutant les exploit d’untel qui a gravi tous les sommets les plus difficiles. Mais on l’écoute par politesse, pour ne pas lui gâcher sa journée.
J’ai adoré couper de la ville, des embouteillages, du bruit, de la foule.
J’ai adoré marcher avec Flo, puis marcher seul en silence dans une nature qui jamais ne m’angoisse même si je presse le pas quand l’orage approche.
J’ai pris plaisir à partager un bout de chemin avec des randonneurs venus d’autres coins de France, d’Europe et même d’Asie et d’Amérique. L’entraide est naturelle et de rigueur en montagne. Le Basque et le Catalan n’hésitent plus à utiliser l’espagnol, le français ou l’anglais pour communiquer (oublié les querelles politiques).
J’ai adoré retrouver Flo après cette très belle aventure.
Il me faudra quelques jours pour me réadapter à notre vie citadine.
A la prochaine …

=*=