Flores fait partie des petites îles de la Sonde orientales
Labuan Bajo est un petit port de pêche qui s’est développé avec le tourisme de plongée et la renommée des dragons de Komodo. Les fonds marins sont superbes, multitude de petites iles ou le courant de l’océan indien vers le pacifique maintien les coraux vivants et les eaux très poissonneuses.
Nous voulions nager avec les raies mantas mais le temps était orageux et la mer mauvaise.
Nous décidons de partir plus tôt, pour traverser l’ile d’est en ouest.
Première étape Labuan Bajo – Ruteng : 4 bonnes heures de route de montagne, appelée ici la snake road, paysage verdoyant (on comprend vite vue la teneur en humidité). Nous partageons une voiture publique avec un Suisse, un couple de Français et 2 locaux ; le temps est si pluvieux et le premier hôtel si pourri que nous décidons les cinq étrangers de continuer la route jusqu’à BAJAWA.
Le nouveau chauffeur a une conduite sportive, il faut s’accrocher et la musique de mauvaise qualité nous agresse les oreilles. Bajawa est un petit village d’altitude 1200 mètres, il ne fait pas chaud et nous logeons chez l’habitant. Dès 19 heures, coupure générale d’électricité, et donc pas de douche chaude. brrrr
Le Lendemain nous louons une moto 100000 rps et un Kway 2 places 15000 roupies qui nous a bien servi. Ils sont débrouillards pour tout nous trouver.
Nous montons au village traditionnel de Bena puis celui de Gourousina, dans ce dernier village nous sommes invités par une famille très sympathique … la communication est difficile et leur niveau d’anglais est aussi léger que le niveau d’indonésien de Mig.. et pourtant nous échangeons pendant plus d’une demi-heure. Lui est fermier, ils ont quatre enfants…. Etc. De là nous partons nous baigner aux sources d’eau chaude … nous rentrons à Bajawa sous une pluie battante. Nous sommes trempés.. brrrrr
Nous repartons le lendemain pour MONI, village point de départ des excursions au volcan Kelimutu (encore actif)
Le village se résume à quelques guesthouses le long de la route, le marché et des gars qui nous attendent pour nous proposer logement et excursions. Nous sommes la proie et ils sont pesants.
Le soir très bonne ambiance chez Mopi’s bar tenu par une Australienne et un groupe local y joue du reggae comme il peut …. Dehors c’est le déluge.
Le matin avant 8 heures nous montons en voiture au parking de départ du volcan.
Il pleut toujours, les 3 lacs de cratères ont des couleurs allant du bleu turquoise au bleu laiteux … dû à la teneur en oxygène.
Nous redescendons trempés et vers 11 heures nous décidons de continuer la traversée de Flores.
Mig, armé d’un parapluie se positionne sur le bord de la route. 45 minutes plus tard, un van s’arrête : il va à Maumere, ouf !!! Trafic quasi inexistant pour la seule route qui traverse l’île. Nous ne sommes que 3 passagers et la musique cette fois est divine, nous planons. Les paysages sont superbes malgré une pluie diluvienne.
Maumere n’a pas de charme et les 3 premiers hôtels visités sont déprimants. Nous décidons rapidement de prendre le meilleur : hôtel Sylvia avec piscine, douche chaude, grand lit …… nous pourrons ainsi faire enfin sécher nos tennis et laver le linge. Ils ont aussi des sèche-linge ce qui nous évite d’attendre « one sunny day » qui est le délai normal de séchage en Indonésie !!!!
Après consultation de la météo de toute l’Indonésie et des locaux qui mettent ce mauvais temps exceptionnel sur le compte du nouvel an Chinois, nous décidons d’écourter notre séjour en Indonésie. Et donc de reporter à plus tard la visite des Sulawesi. Quel dommage ! Normalement les pluies de mousson ne durent pas toute la journée.
Florès, malgré son climat nous a beaucoup plu, car elle n’est pas exploitée touristiquement et ses habitants sont très chaleureux. Ils nous demandent souvent timidement de se faire prendre en photo avec nous. Et nous rigolons beaucoup à chaque fois. Les fonds marins sont superbes et les paysages luxuriants. Malgré la frayeur de la tempête, nous espérons y revenir à la bonne saison.
Nous optons pour le sud de la Thailande qui n’est pas en zone de mousson et prenons un vol Bali – Kuala Lumpur. Mais grosse frayeur lors de la réservation du vol Maumère – Bali . la carte bancaire ne passe pas sur Internet. Nous courrons dans une agence qui nous règle le problème.
Carte interactive de notre périple
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