Nous quittons Porto Novo en taxi brousse
Nous repassons par Cotonou, pour obtenir un visa pour le Togo. A l’arrivée, à Dantokpa, un des passagers du taxi brousse nous facilite la tâche en nous précédant en zem jusqu’à l’ambassade du Togo.
L’ambiance y est très laisser aller, une dizaine de personnes sont affalés sur des canapés, certains dorment. Il s’agit de Togolais refoulés du Gabon. L’officiel à l’accueil nous conseille de ne pas demander le visa 30 jours qui coûte 40.000 CFA mais plutôt de prendre un visa provisoire à la frontière togolaise et demander une extension de 30 jours pour seulement 10.000 cfa. Merci de se préoccuper de notre portefeuille !
Nous repartons en taxi pour Abomey, 3 heures de route serrés comme des sardines. Un Zem plus tard nous voilà arrivés chez Edith en traversant les quartiers très pauvres ou courent poules, chèvres et cochons ; Ou allons-nous ! Chambres simples avec moustiquaire mais bonne ambiance. Edith nous accueille avec un grand sourire. On est chez l’habitant, en famille avec ses deux enfants plus deux autres adoptés qui participent aux tâches ménagères.
Pas d’eau courante mais ils ont un puits dans la cour principale et l’eau n’est pas saumâtre. Elle cuisine au sol traditionnellement assise sur un petit tabouret et cuisine au feu de bois ; elle nous préparera les diners et petit dej ; Excellentes crêpes et miel de l’Atakora. Nous y rencontrons Suzanne une passionnante parisienne habituée du Bénin et de l’Afrique.
Nous passons de très bonnes soirées à rigoler et discuter. Edith assure le spectacle en imitant les candidats à l’élection présidentielle. Le premier tour aura lieu fin février.
Bonne visite du musée royal, en présence du roi d’Abomey et de sa cour.
Bohicon et son marché valent le détour.
Les 1500 cachettes du village souterrain d’Agongointo sur le plateau d’Abomey servaient de cachette aux guerriers. Un trou de 7m de profondeur donnant sur un hall et 3 chambres obscures. Si un ennemi entrait, il n’avait aucune chance d’en sortir vivant.