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Bénin : Natitingou

DASSA : petite ville carrefour, beaucoup d’ignames et de gari (farine de manioc) sur les étals de bord de route. L’auberge de Dassa semble être la bonne adresse pour dormir, manger et pour le wifi. Nous allons dormir chez un contact de Caro et Sully, un peu excentré, au milieu des champs.

Le soir, nous avons la chance d’écouter et surtout de voir un groupe de danseurs et musiciens traditionnels qui jouaient sous un grand arbre. Sacrés danseurs, rythme, déhanchements….
le public danse aussi et les enfants aussi.

Pour aller à NATITINGOU (4 à 5 heures au nord), nous prenons un bus 50 places pour plus de confort. C’est vrai que chacun a son siège, mais le mien ne fait que couchette et la personne âgée derrière moi ne se plaint pas. Ici les gens sont habitués aux pannes, aux problèmes, au manque de maintenance et comme en Amérique latine on supporte en silence.

NATITINGOU, 15h00 on arrive au pic de la chaleur, un petit zem style scooter, nous amène tout seul, Flo et moi, les deux valises et nos deux petits sacs à dos !!!! le troisième Mig a du mal à loger ses fesses.
Nous roulons sur une très longue artère, goudronnée et bordée de lampadaires solaires. . A part la route principale, rien n’est goudronné. Les locaux indiquent leur position par rapport au goudron.

On se restaure chez Guillaume, bonne adresse. A 500 m de l’artère principale, sur les hauteurs, se trouve l’hôtel Bellevue qui porte bien son nom. Myriam la propriétaire règne en maitre, avec une poigne de fer sur son personnel. La propriété comprend plusieurs bungalows avec toit tradi en paille en cours de réfection et des chambres spacieuses bien repeintes. Petit détail, quand on veut de l’eau pour la douche (5 par jour) il faut demander l’ouverture du robinet et pour l’Internet capricieux il faut demander l’allumage du routeur. Pour l’eau on comprend qu’il y a des fuites, pour l’Internet ????

La paillote principale surélevée et ventilée est bordée de bougainvilliers. C’est là que nous prenons petit dej et repas et que nous discutons avec Myriam intarissable sur l’Afrique et sur sa vie. A l’intérieur c’est la caverne d’Ali Baba, collection de masques, de colliers, de statues … tout est à vendre. Elle nous confie que ce n’est que la partie émergée du trésor. Le reste est au sous-sol.

Deux autres personnages méritent le détour :

  • Inocento le cuistot qui porte bien son nom. Il est poli, rigide, et quand il parle, on se demande s’il est innocent ou s’il simule. Rien à redire sur qualités de cuistot (Lasagne, sauce au poivre vert et sa tarte aux pommes…)
  • Hosseini le serveur de 27ans qui habite encore chez ses parents. Myriam qui lui veut du bien, l’incite fortement à prendre une chambre et à se marier. Il a un défaut d’élocution qui nous porte à rire.

C’est le Budapest hôtel….

Bonne rencontre avec les Français, José et Julien de sacrés voyageurs.
Bien informés, on décroche un dimanche notre tampon de sortie du Bénin. Mairie et préfecture. La frontière est à 40 km mais ils ont supprimé le poste frontière.

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