Après un navigation de 4h 30 sur le ferry Apetahi express, le temps est au beau ! nous approchons de l’île de Huahine et débarquons à Fare qui est le principal village avec sa marina, quelques restaurants, et des marchandes de fruits le long du trottoir.
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Huahine est entourée d’un lagon turquoise, son eau est cristaline et l’on peut nager et plonger pour explorer les jardins de corail multicolores.
L’archipel de la Société comprend des îles hautes montagneuses :
– Les îles Sous-le Vent : Huahine, Raiatea, Taha’a, Bora-Bora et Maupiti
– Les îles du Vent : Tahiti, Moorea et Tetiaroa.
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Nous nous installons à la pension familiale Meherio, tenue par deux frères. Ce sont des bungalows au bord de l’eau très agréables, nous y passerons plusieurs jours.
Teuru le boss très sympathique nous loue un scoot et nous prête un kayak de mer.
Le soir, nous mangeons sur le quai dans une des roulottes au bord de l’eau.
Une roulotte est un restaurant de rue traditionnel, avec tables et chaises installées dehors comme en Thailande. On y mange souvent une cuisine de poissons.
Un Polynésien nous montre dans l’eau tout près un petit requin et un poisson coffre.
En Polynésie l’eau est un véritable aquarium.
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Le Marae : site cérémoniel polynésien
Lieu de culte, le marae était un espace sacré reliant les hommes, les ancêtres et les dieux.
D’après les archéologues, les sites les plus anciens recensés dans les Îles Sous Le Vent remontent à 860 après Jésus-Christ. La population bien implantée dans les îles commença la construction de marae au cours du douzième siècle, celle-ci s’acheva à l’arrivée des navigateurs européens, et surtout celle des Missionnaires qui imposèrent leur culte, au dix-huitième siècle. L’Anglais James Cook en 1769, lors de son arrivée avait mesuré l’ampleur des marae et l’influence des chefferies d’alors.
il existe une hiérarchie des marae : certains, de taille modeste, concentrent les célébrations locales d’un clan ou d’une famille ; d’autres, comme le marae de Taputapuātea situé sur l’île de Raiatea, rassemblaient les chefs des îles de plusieurs archipels pour y parler des questions sociales importantes, y célébrer les dieux ou introniser un roi.
Nous irons sur l’île de Raiatea visiter le plus grand marae de Polynésie.
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Il est certain que les Polynésiens ont navigué et se sont installés en Nouvelle Zélande : similitude de traditions, de monuments et de tatouages avec les Maoris.
Il ont aussi navigué avec leurs pirogues jusqu’à l’archipel d’Hawai. La langue d’Hawai présente de nombreuses similutdes avec la langue Tahitienne.
Il est possible que les Polynésiens aient atteint l’île de Paques. Des recherches sont en cours, ce n’est facile car le Tahitien est une langue de tradition orale transcrite pour la première fois au début du 19° siècle par des missionnaires chrétiens.
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Le Ma’a Tahiti : repas de fête traditionnel
C’est dimanche, nous avons réservé et arrivons tôt pour assister à la sortie du four. Le restaurant est complet, quelques touristes et beaucoup de familles tahitiennes.
Le ma’a Tahiti se prépare à l’aide d’un four traditionnel. Le four est un trou creusé dans la terre et dans lequel est posé un tapis de bois. Ce bois est ensuite recouvert de pierres volcaniques poreuses. A bonne température, les pierres sont alors recouvertes de feuilles de bananiers sur lesquelles est placée la nourriture emballée dans des feuilles de bananiers.
Les aliments cuisent à l’étouffé pendant plusieurs heures.
C’est un repas très copieux, composé de plusieurs plats différents.
Des féculents comme le Taro (racine locale), le Uru (fruit de l’arbre à pain), l’igname ou la patate douce. Il y a également le fameux poisson cru au lait de coco, le Pahua curry (chair de bénitier épicée), et des viandes cuites.
Au dessert des Poe, une pâte à base d’amidon préparée avec de la banane, de la papaye ou du potiron.
Certaines saveurs nous surprennent, nous n’avons pas encore le palais de fait.
Nous avons bien apprécié le spectacle de la préparation, de la sortie du four et celui des musiciens. La fête durera jusqu’au soir, nous partons bien avant.
Tama’a Maita’i – Bon appétit.
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Bonne ambiance les pieds dans le sable.
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Tour de l’île à la sortie du ma’a Tahiti.
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Hana Iti, la plage préférée de Xavier et Julie ! *
Pour y accéder, il faut emprunter un chemin chaotique sur 2 kms ; puis marcher à pied sur un bon kilomètre à travers la forêt tropicale. Et là, on a le plaisir d’arriver sur la plage, l’eau est transparente, cristaline ! !
la plage de sable blanc est magnifique, nous passons notre temps dans l’eau à observer les poissons……
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Shiri un tahitien retraité surveille la plage et l’anime. Il cuisine chaque jour du pain de coco dans des feuilles de bananiers en proposant aux baigneurs de participer. Il anime également « le lancer du javelot » jeu d’adresse traditionnel qui consiste à viser un coco planté sur une pique de 4 mètres de haut !!!
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Nous y retrouvons un couple de français grand amoureux de l’Iran .
* Hana Iti restera notre plage coup de coeur !..
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Balade en kayak de mer près de notre bungalow.
Le corail est magnifique et un soir, nous avons la chance de voir une raie léopard… magnifique.
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L’île de Taha’a et son jardin de corail
En 3 heures de ferry par mer calme, nous arrivons à Uturoa, la ville principale et très active de Raiatea. Beaucoup de passagers descendent, nous restons à bord et continuons vers Taha’a.
La passe entre les îles de Raiatea et Taha’a est très belle. Eau turquoise, petits motu* et beaux voiliers ! comme sur les cartes postales.
* un motu est un îlot de sable corallien sur la couronne récifale d’un atoll.
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40 minutes plus tard, nous débarquons sur l’île de Taha’a qui est encore plus tranquille et plus sauvage que Huahiné. Ces deux îles sont très peu peuplées 5 à 6000 habitants et leur superficie est inférieure à 100 km².
A l’arrivée du ferry, nous sommes surpris de voir si peu de monde et aucun commerce. Un Polynésien nous dépose chez un loueur de voitures. Ainsi nous sommes automomes pour rejoindre notre pension et faire le tour de l’île.
Visite très intéressante de la ferme perlière Iaorana
Iaorana signifie bonjour en Tahitien.
au premier plan la ferme perlière Iaorana,
au fond Bora Bora, le rêve pour beaucoup d’entre nous……
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Le coucher de soleil sur Bora Bora est hypnotique…
Belle sortie en bateau au jardin de corail de Taha’a.
Il est à la hauteur de sa renommée. Le corail est très coloré, mais la marée est basse et le corail affleure par endroits. Il faut faire très attention.
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Visite de Raiatea
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Cette fin de semaine, l’élection de Miss « îles Sous-le-Vent » a lieu à Uturoa.
Le grand marché d’Uturoa est très animé.
Nous partons en voiture visiter le grand marae et faire le tour de l’île.
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La pension Opeha était fermé, mais par chance la propriétaire nous a gentiment accueilli et proposé un bungalow au bord de l’eau.
Le lendemain, ils nous invitent à prendre le petit déjeuner local en famille.
Maururu – un grand merci
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