Kuala Lumpur – 7h30 nous quittons la maison d’hôtes à pied avec nos valises à roulettes jusqu’à la station de métro Bangsal. Puis de KL sentral nous prenons le KL commuter jusqu’à la station de bus. Vers 14h30 le bus nous dépose sur l’ile de Penang à 20 km du centre de Georgetown. 45 minutes d’attente et le bus local nous dépose pour 1 ringgit (25 centimes d’euro) au centre-ville.
Nous avions réservé un hôtel par le site Agoda. Nous sommes au Link hôtel à 1km du centre historique. L’hôtel très propre est tenu par des jeunes Chinois très sympathiques – chambre minuscule et petit déjeuner très léger. Le lendemain nous changeons pour un hôtel traditionnel en plein cœur du centre historique …. Grosse déception car pas de fenêtre, odeurs de naphtaline désagréable et toilettes communes loin de tout.
Le jour suivant on craque pour un vrai hôtel pour quelques ringgits de plus. Ouf !!!
Mise à part ces soucis de voyageurs, Georgetown nous plait beaucoup. C’est un port chargé d’histoire où venaient s’abriter les bateaux de commerce des épices, de l’étain… Il y avait aussi des pirates et du trafic d’opium. La ville fut créée en 1786 par la Compagnie britannique des Indes orientales. De nombreux immigrants principalement Chinois s’y sont installés. La présence de longue date des Chinois est visible partout : restaurants, commerces, temples, et aussi un village de pêcheurs sur pilotis au bord de la mer.
Village chinois sur pilotis
la ville et son empreinte chinoise
Quartier indien et musulman
Le quartier « Little India » est beaucoup plus grand que celui de Kuala Lumpur et nous avons la chance d’assister aux fêtes de Thaipusam. Nous louons des vélos pour suivre la procession du chariot d’argent tiré par des bœufs sacrés et richement décoré de fleurs naturelles. Les Indiens et Indiennes ont mis leurs plus beaux habits de fête et les rues sont bondées. La coutume veut que les hommes cassent des noix de coco en les lançant par terre pour expulser les mauvais esprits. Très bonne ambiance : les Hindous distribuent de la nourriture et des boissons et certains Chinois nous offrent des mandarines.
La fête indienne de Thaipusam
Depuis que la ville est classée au patrimoine mondial de l’Unesco, la ville s’est embellie, des travaux de restauration ont eu lieu et des artistes sont venus décorer les murs. Plan en main, nous découvrons le quartier historique et son street art que j’aime.
Nous nous sentons bien dans cette cette ville culturelle asiatique qui est aussi appelé la capitale culinaire de la malaisie . D’ailleurs nous rencontrons deux jeunes malaisiennes d’origine chinoise qui nous conseillent de prendre l’omelette aux huitres et une soupe de Pinang excellente. Tout seul nous avons du mal à choisir dans les menus. La plupart des habitants de Penang parlent plusieurs langues ; chinois, malais et anglais ou indien, malais et anglais.
Georgetown mérite d’y rester beaucoup plus longtemps et sinon d’y revenir, car c’est un bel exemple d’intégration culturelle et religieuse.
Carte interactive des étapes de notre périple
=*=