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le BENIN : Cotonou et la route des pêches

Casablanca, 1ère étape de notre vol Bordeaux Cotonou avec Royal Air Maroc– 6 heures d’escale  et nous sommes de transit entourés d’Africains en partance pour Dakar, Douala, Ouagadoudou, Lagos, Freetown, Lomé, Bamako, Nouakchott….

On est déjà en Afrique noire. Nous commençons à lâcher prise après les tracas des préparatifs : vaccinations, bronchite, informations anxiogènes des médias (merci diplomatie.gouv) craintes de nos proches et dernioers conseils au fiston qui démarre son affaire de foodtruck.

40 minutes d’escale à Lomé au Togo, puis atterrissage parfait à 6 heures du matin à Cotonou. Il fait encore nuit et nous sommes happés par la chaleur et l’odeur de la terre chaude africaine. L’aéroport est petit et pour Flo rien ne semble avoir bougé en 35 ans.

Nous changeons qqs euros en francs CFA et achat d’une puce de téléphone béninoise.
Nous voilà partis en taxi direction l’hôtel Hirondelles conseillé par le Petit Fûté. Seule l’artère principale est goudronnée et la pauvreté nous saute aux yeux comme en Inde. Le chauffeur emprunte 2 ou 3 vons (voie orientée Nord Sud) en terre rouge et plein de nids de poule. L’hôtel est fermé, lkes hirondelles se sont envolées. Pas très fûté le guide !!!

Après une bonne sieste récupératrice dans un hôtel correct, nous partons en « zem » (moto taxi) 1ère appréhension passée, c’est parti , cheveux aux vent, les zems en chemise jaune zigzaguent et il y en a des milliers , tel des abeilles.

Sur le bord de la route, on prend un plat dans un petit maquis (resto local). L’hygiène est limite. On se balade dans le marché de Ganhi puis celui de Missebo ou Mig achète des sandales.  Au-delà du premier choc concernant l’hygiène, le niveau de vie et l’état de la ville (voirie, déchets, immeubles….) l’accueil des Béninois est formidable : sourires, rires, bonjours…. Nous sommes les bienvenus. Leur mot d’accueil est « Bonne arrivée »

Le lendemain
Nous quittons Cotonou en taxi 4×4 et longeons la côte par la route des pêches. 1 heure pour faire 11 km de piste et rejoindre un hôtel bungalow près du village Avlékété.
Installés sous la grande paillotte devant un verre d’eau pétillante, on entend les gros rouleaux de l’océan et les enfants de la cuisinière tournent autour de nous, nous sommes les seuls touristes.
L’océan est très dangereux et nous nous baignons au bord


pas d’électricité la journée jusqu’à 19 heures, puis le groupe électrogène fonctionne jusqu’à 5 hr du mat. Pas d’eau courante non plus, on se lave à la bassine et au cube avec de l’eau saumâtre – un comble !!!
Première nuit sous la moustiquaire, ventilateur à fond, il va falloir s’adapter à la chaleur.
Mathias notre cuistot nous conduit sur sa moto au village de pêcheurs d’Avlékété.