Après 2 heures de virages dans les montagnes cultivées de maïs, de caféiers et de potagers, nous découvrons l’immense lac Atitlan (18 km x 8 km), entouré de volcans. L’approche est magnifique.
Partis d’Antigua tôt le matin dans un minibus qui fait la tournée des hôtels pour récupérer les autres voyageurs, nous sympathisons avec une jeune Française vivant au Guatemala et avec un Australien qui fait le tour du monde. Le minibus nous dépose à Panajachel, près du quai et nous embarquons sur une « lancha » publique (petit bateau à 25 Q) nous atteignons en 30 minutes le petit village de San Juan la Laguna.
Une dizaine de villages bordent le lac, et d’après les blogs de voyageurs, San Juan la Laguna est celui qui a su conserver ses traditions.
Nous choisissons un Ecologe : le Mayachik’ perché dans la végétation tropicale; nous sommes logés dans un joli bungalow avec toilettes sèches et vue sur la montagne.
Nous déchantons assez rapidement car les bungalows sont souvent dans l’ombre le matin et le soir. Il y fait froid, les chiens errants aboient à tue tête à n’importe quelle heure de la nuit. De plus nous ne sommes pas convaincus par les toilettes sèchent qui sentent fort et la propreté de la cuisine commune laisse beaucoup à désirer !! point positif : de très bons contacts avec d’autres voyageurs.
2 jours plus tard, adiós l’écolodge, nous prenons un tuktuk et allons nous installer dans un hôtel plus propre (hôtel Pa Muelle) avec vue sur le lac.
Les habitants Mayas parlent un dialecte appelé T’sutujil. Ils mettent en valeur leur culture à travers des peintures murales représentant la vie quotidienne des Mayas. Ils cultivent le café et le coton et les femmes tissent de jolis vêtements de manière artisanale.
Un matin, nous prenons le bateau et visitons d’autres villages proches :
San Marcos, joli village mais point de chute de nombreux gringos en quête de spiritualité. En longeant le bord du lac à pied, nous avons trouvé un bon spot pour se baigner et se restaurer (hôtel JIVAYA)
Tsununa, village très pauvre et à l’écart du tourisme.
Jaibalito, petit village actif. Tout près de l’embarcadère, le restaurant Indigo est tenue par une Iranienne. Elle nous cuisine un excellent poisson.
San Pedro, beaucoup trop de touristes, de magasins et d’agences. Nous ne ferons qu’y passer.
A San Juan la Laguna, se trouve une exploitation familiale de production de café. Valentin, le fils du propriétaire nous la fait visiter et nous explique le processus; Certains propriétaires de caféiers n’ont pas le matériel et ils apportent leurs sacs de grains (80 kg le sac) et sont payés au poids.
Une coopérative de tissage est tenue par les femmes du village. Le coton est produit sur les hauteurs, les femmes filent le coton, font des teintures à partir de plantes de la région : écorce de l’avocatier pour le vert, cochenille du cactus pour le rouge, carotte pour l’orange, etc… Puis elles tissent dans leurs maisons et apportent leur production à la coopérative. Chaque pièce est étiquetée et porte leur nom, ainsi quand la pièce est vendue, celle qui l’a tissée reçoit 85% du prix de vente et le reste sert à la gestion de la coopérative. Je repartirai avec une jolie écharpe !
C’est avec un pincement au cœur que nous quittons San Juan la Laguna….
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Carte interactive de notre parcours
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