Byzance devenue Constantinople a été la capitale de l’empire Romain, puis de l’empire Byzantin puis de l’empire Ottoman jusqu’en 1923. En 1930 elle devient Istanbul.
Istanbul avec ses 14 millions d’habitants reste la plus grande ville de la Turquie dont la capitale est Ankara depuis la naissance de la république turque en 1923.
Nous disposons de 5 jours à l’aller et de deux jours au retour pour visiter cette ville énorme. Aussi on va essayer de doser entre les inévitables lieux touristiques et les quartiers normaux où vivent les Stambouliotes.
GALATA, le pont et la tour
Le quartier de Galata est habité depuis 4000 ans av JC. Des tribus gauloises, les Galates s’y installèrent au 2° siècle av JC.
Durant la seconde moitié du 13° siècle, les Génois s’y installèrent suite à des accords commerciaux avec les Byzantins. La tour de Galata fut construite en 1348 lors de l’agrandissement de la colonie, à l’emplacement d’un phare élevé en 507.
En 1453, le sultan Mehmed II fit ouvrir une brèche dans les murailles et transformer les derniers étages de la tour en poste d’observation pour les veilleurs chargés de signaler les incendies. Sous Soliman le Magnifique, elle servit de prison, puis de tour d’observation astrologique sous Murad III.
De nos jours, le quartier est très vivant de jour comme de nuit et il devient aussi très touristique … La tour et le pont de Galata sont des repères incontournables à Istanbul
Tûnel – Taksim
Le tram nous conduit à Karaköy au bord de l’eau et au pied du quartier Galata. Nous prenons un jus de grenade (nar suyu) et d’orange (portakal suyu) puis un funiculaire ancien nous remonte jusqu’à Tünel.
De là, on monte dans un tramway d’une autre époque datant de 1920. C’est l’attraction touristique et ils ont bien raison. Le tram remonte à 10 à l’heure l’avenue Istiklal Caddesi et nous dépose 2km plus loin sur la fameuse place TAKSIM. Fort heureusement pas de manifestations mais pas d’ambiance particulière non plus. On est un peu déçus et on refait à pied Istiklal Caddesi qui est une avenue piétonne moderne comme dans beaucoup de capitales européennes. C’est un peu leurs champs Elysées en moins large.
Divers à terminer
Les pâtisseries ou « turkish delights »
Istanbul est la ville des gourmands, il y a plus de pâtisseries qu’un curé peut en bénir ! si j’ose dire. A tous les coins de rue, rôde la tentation … Ca tombe bien, je suis gourmand et il faut que je grossisse. Flo résiste mais la chair est faible.
Heureusement, on a pu en ramener dans nos valises pour prolonger le plaisir !!!!