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Randonnées en vallée d’Aspe

Au coeur du magnifique cirque de Lescun, on s’échauffe les 2 premiers jours autour du plateau de Sancheze et des Orgues de Camplong.


Le chemin de l’Abérouat commence par une forêt de hêtres et de mousses bien agréables pour terminer par des pierriers au niveau du Pas d’Azun et du pas de l’Osque.

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Randonnée aux aiguilles d’ Ansabère et au lac d’Ansabé.

Le 3ème jour, nous partons du parking de Lamareich – Masousa à 970m. La montée jusqu’aux cabanes d’Ansabère est principalement à l’ombre d’une jolie forêt. Nous arrivons à la cabane du berger nommée : « Villa des privés d’amour ». Son fromage de brebis est excellent et bienvenu pour le pique nique.

La montée au Lac d’Ansabère est assez raide mais l’arrivée sur le lac 1860m et le troupeau de chevaux nous récompense pour cet effort. 900m de dénivelé.

Lac d’Ansabère et au fond les Aiguilles

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Randonnée au refuge d’Arlet et au col d’Arlet
Le surlendemain, partis tôt de Bedous en van en direction du col du Somport, nous passons le fort du Portalet et prenons de suite à droite une route très étroite qui enchaîne les lacets en épingle sur 4 km à 17% jusqu’au parking de Lamourane à 1200 m.
Le parking est quasi vide ??

Bien chaussés et armés de nos bâtons, nous prenons le sentier qui monte le long du gave de Baralet, passons devant des cabanes de berger et nous croisons sur un passage étroit un berger qui descendait au village avec son âne chargé de sa production de fromages.

Les vues sont magnifiques, nous croisons des troupeaux de moutons et de vaches qui paissent à 2000 m d’altitude. Accompagnés par leurs sonnailles qui tintinnabulent, nous sommes seuls au monde.

Après 3 heures de montée, nous arrivons enfin au refuge d’Arlet à 1985 m au bord du Lac.


Malheureusement complet, nous serons obligés de redescendre avant la nuit.

Au refuge tout neuf, nous échangeons avec d’autres randonneurs, autour d’une pause café gourmand 😉 . A la table d’à côté, de jeunes bergers et leurs compagnes parlent fort et partagent leurs soucis et leurs bons moments qui font leur quotidien.
Puis, nous montons au col d’Arlet à 2095 m sur la ligne de crête frontière avec l’Espagne. Les vues à 360° sont saisissantes.

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Finalement, revenus au petit parking quasi désert, nous y passons la soirée et décidons d’y rester pour la nuit profitant jusqu’au bout de la quiétude de la montagne et de la pleine lune.

Une course landaise « formelle » au Béarn, pays de traditions.
Depuis longtemps nous voulions assister à une course traditionnelle landaise.
Sur la route du retour, nous passons devant les arènes d’Orthez et nous prenons des billets pour la course formelle du soir.


La course landaise diffère de la corrida espagnole mais emprunte nombre de termes techniques, par exemple la cuadrilla, le ganadero, el ruedo, le brindis …
Tout est codifié : les écarteurs sont notés sur la qualité de leurs écarts quand ils évitent au plus près la coursière (la vache brave lancée au galop)
Les sauteurs ont des figures imposées : saut de l’ange par dessus la bête, saut périlleux avant, saut pieds joints jambes bandées, saut vrillé.
Les cordiers et la bravoure des vaches sont aussi notés par un jury officiel.
Le spectacle dure environ deux heures, le tout accompagné d’un orchestre traditionnel jouant dans les tribunes.

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Saut périlleux avant !!!

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Saut pieds joints,
jambes attachées

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